Epigénétique : quand notre mode de vie modifie nos gènes

Chaque être humain est constitué de milliards de cellules et dans chacune d’elles se trouve un noyau. Celui-ci contient toute l’information héréditaire sous forme de chromosomes. Un chromosome est une longue molécule d’ADN enroulée sur elle-même.

ADN épigénétique Tissia Louis formation thérapie énergétique et holistique

 

L’ADN c’est votre code génétique.
Le code génétique est à l’intérieur de vos cellules au niveau des chromosomes. Chaque cellule est constituée de la même manière, quelque soit le type de cellule on y retrouve l’ADN, entortillé sous forme de chromosomes au cœur du noyau cellulaire. Cet ADN est constitué d’une suite de nucléotides qui forment des séquences appelées « gènes », c’est notre code génétique, notre génome qui va permettre à chacune de nos cellules de synthétiser de nombreuses protéines aux fonctions aussi variées que les besoins de l’organisme. Il y a quelques années encore, on pensait que ce génome était figé, il l’est dans sa constitution car les séquences de nucléotides qui codent les gènes, ne changent pas.

Or, grâce à l’épigénétique, les scientifiques se sont rendus compte que ce génome était modulable dans son expression. En effet, tous les gènes ne s’expriment pas. Ainsi, on retrouve des gènes qu’on dit « éteints » et d’autres dits « allumés » ou encore  « actif » ou « inactif », allumé ou éteint. Mais évidemment, l’expression génétique n’est pas un processus fait de noir et de blanc : il existe tout un panel de nuances dans l’intensité de l’expression du génome avec par exemple des gènes très actifs, sur-exprimés (synthèse importante) ou encore partiellement réprimés (synthèse très faible)…Le code génétique n’est donc plus une fatalité.

Quels sont les facteurs de variation de l’expression du génome ?
L’épigénétique vient nous démontrer que plusieurs facteurs viennent influencer l’expression de nos gènes :

  • L’alimentation,
  • L’environnement,
  • Les pensées,
  • Les émotions,
  • L’équilibre professionnel,
  • L’équilibre social
  • L’équilibre affectif,
  • L’environnement,
  • L’activité physique
  • La respiration.

C’est en fait l’ensemble de notre mode de vie qui vient directement impacter l’expression de notre code génétique.

Comment ?
Une cellule est un émetteur et récepteur, recevant une multitude de signaux non seulement par voie interne mais aussi via nos interactions avec le monde extérieur. En fonction des signaux reçus soit pas les neurotransmetteurs, soit par un champ électromagnétique ou encore de façon hormonale, elle adaptera sa réponse. De fait, au niveau de l’ADN sera codée la protéine adaptée à la réaction de la cellule aux informations qu’elle reçoit. Par l’intermédiaire, d’une cascade physico-chimique assez complexe appelée méthylation, certains gènes seront actifs et d’autres inactifs, et pour chacun avec un éventail de variations d’intensité très vaste.

La méthylation est une modification chimique consistant en l’ajout d’un groupe méthyle (CH3) sur un substrat. La méthylation se retrouve couramment en biologie, où elle est effectuée par des enzymes.

Selon une étude publiée en novembre 2019, méditer pendant huit heures modifie la régulation de certains gènes dans le sens de l’amélioration de la santé ! Telle est la découverte étonnante qu’ont faite les équipes de Raphaëlle Chaix de l’unité d’éco-anthropologie du CNRS à Paris, et Perla Kaliman, de l’Université ouverte de Catalogne (Espagne), en collaboration avec Antoine Lutz, chercheur au Centre de recherche en neurosciences de Lyon, et Richard Davidson de l’université du Wisconsin à Madison (États-Unis). Ce dernier a d’ailleurs mené avec son équipe une étude qui démontre l’impact quasi-immédiat de la méditation sur les gènes pro-inflammatoires RIPK2 et COX2 ainsi que sur plusieurs gènes nommés HDACs qui régulent l’activité épigénétique d’autres gènes en supprimant l’expression d’un composé chimique. Ces modifications épigénétiques sont associées, par les chercheurs, à une récupération plus rapide des niveaux de cortisol. Ainsi, l’expression des gènes pro-inflammatoires diminue. Des études précédentes avaient déjà montré que le stress psychologique influence l’épigénome humain dans le sens positif.

 Voici également les résultats d’une recherche menée en 2014, sur la synthèse d’une protéine pro-inflammatoire qui génère pathologies, traumatismes et cancer.
3 groupes ont été constitués. Le 1er n’ayant jamais médité, le second ayant juste médité 20 mn et le 3ème ayant l’habitude de méditer.
La qualité d’activation du gène encodant cette protéine a été mesurée.
– Dans le 1er groupe, ce gène était bien actif et produisait bien la protéine pro-inflammatoire.
– Dans le second, un dosage a été effectué avant la méditation donnant des résultats identiques au 1er groupe, et après la méditation montrant une diminution significative de l’activité de ce gène.
– Dans le 3ème groupe, qui avait l’habitude de méditer, ce gène était éteint, il ne s’exprimait plus.

Dans cette expérience, les bienfaits de la méditation ont été prouvés par l’épigénétique en mesurant la qualité d’expression d’un gène qui code une protéine pro-inflammatoire.

D’autres études sont en cours, mais nous savons déjà que nos pensées, nos émotions, notre alimentation, notre environnement, etc… modifient l’expression de notre génome.

Nous entendons beaucoup parler de la pensée positive, du pouvoir de l’intention et de leurs impacts. Une pensée vient s’inscrire dans le corps et sera vécue physiquement avec des ressentis. Si la pensée ne crée pas de ressenti vous ne ressentez pas la pensée, vous ne la vivez pas. Cette pensée pour être ressentie dans le corps, va l’être, par le biais de neuromédiateurs sécrétés au niveau du cerveau qui vont donner alors un signal à chaque cellule, lesquelles sécréteront certaines substances, modifiant leur état physico-chimique pour vous donner le ressenti correspondant à la pensée. Selon la pensée que vous émettez vous allez modifier d’une manière positive ou négative votre état physico-chimique, ce processus se produit très rapidement. Sachez que vous avez entre 60 000 et 70 000 pensées par jour conscientes et inconscientes. Parfois nous avons l’impression d’avoir des pensées positives consciemment et on ne se rend pas compte des pensées inconscientes souvent issues d’expériences passées difficiles. Si vous avez des pensées qui sont plutôt négatives, vous allez avoir une influence sur votre génome qui va être négative. Ce ne sera pas les gènes favorables à la santé qui vont se réveiller mais justement ceux qui vont générer un terrain propice à la maladie, créer une altération de la réponse immunitaire et un déséquilibre physiologique, exprimé cliniquement ou pas. Ce sont, in fine, tous les aspects oxydatifs des éléments de notre mode de vie qui modulent l’épigénome, c’est à dite les variations de l’activité des différents gènes de notre génome dans ses aspects négatifs.

A contrario si vous avez des pensées positives, l’expression du génome ira dans le sens de la restauration des paramètres de santé.Or, il est bien difficile de contrôler ses pensées. En effet, la plupart du temps les pensées et les émotions sont issues du passé, car nous projetons notre futur en nous référant à notre passé et ainsi nous créons un avenir qui ressemble, non pas dans la forme mais dans le fond, à ce que nous avons déjà vécu.

Lorsque nous parvenons à alléger notre passé, par différentes techniques ou thérapies, les pensées conscientes et/ou  inconscientes sont moins accrochées aux traumatismes vécus dans l’enfance ou à d’autres périodes. Si nous considérons seulement le niveau des pensées et des émotions le travail est déjà passionnant à faire. En ce qui concerne les pensées inconscientes, elles sont reliées à ce que nous avons refoulé, à tout ce que nous ne voulons pas voir, à tout ce qui a pu être difficile, à tout ce que nous avons mis de côté et que nous n’avons pas pacifié. De fait, nous continuons à émettre de l’information en lien avec tous ces éléments occultés, à émettre ainsi des pensées inconscientes qui vont contribuer à générer des signaux négatifs reçus alors par nos cellules. Elles s’adapteront en modifiant l’expression du génome.

Ainsi,  notre mode de vie influence lourdement notre potentiel génétique.

Alléger notre passé, améliorer notre alimentation, être en contact avec la nature, adopter une pratique physique régulière… modifie notre état hormonal, les sécrétions qualitatives de neuro-médiateurs dans notre corps physique, les signaux que nous envoyons à nos cellules, la réactivité de ces dernières…
Ainsi, les gènes favorables à la restauration de la santé s’exprimeront.

L’épigénétique est un trésor qui nous permet de prendre conscience de l’étendue de notre pouvoir créateur en devenant les acteurs conscients de notre équilibre.

Tissia Louis stage formation en thérapie énergétique et holistique méthode A.T.T.H développement personnel schémas de comportement inconscient chant sacré

Stages et Formations

Calendrier

Tarifs et inscription

Ma page Facebook